L'art d'écrire sans aimer le français

Garder le sourire
Malgré la douleur
J'ai envie de te dire
Que c'est bientôt l'heure
Tu va me découvrir
Telle que je suis
Meme si tes souvenirs
Ne sont pas celle que je suis

J'avais une passion
Pour toi je l'ai oublier
Mais passons
Depuis j'ai changer
Je t'ai laisser partir
Pour vivre à ma façon
Je t'ai fait souffrir
Pour vivre ma passion

Ma vie tel un château de cartes
Malgré moi va dans les enfers
Tout doucement elle s'écarte
Jusqu’à me faire taire

Un coup de vent vole tout sur son passage
Et ce que j'avais construit n'existe plus
Tel un enfant sage
C'est ma vie qui a disparu

Qui suis-je?
Le savoir le puis-je?
Devrais-je recommencer?
Au risque de me blesser.

Je recommence
Les deux premières cartes
Ma vie se relance
Le vent s'écarte

Je me concentre sur moi
Mais c'est sur toi
Que je porte mon attention
Que de bonnes intentions

Je veux t'aider
Mais je m'oublie
J'ai envie de pleurer
Mes larmes coulent telle la pluie

Je regarde par ma fenetre
Le ciel est gris
Tel mon être
A présent tombe la pluie

Des heures passent
Devant moi l'impasse
Apparait soudainement
Un brin d'ensoleillement

Le soleil chasse les nuages
Mon sourire chasse mes larmes
Tout doucement je tourne les pages
Et je baisse les armes

Je m'abandonne
Je m'oublie
Tout je donne
De ma vie

Je pars d'un pied nouveau
J'abandonne mon ancienne vie
Je jette tout cela à l'eau
Mon reflet dans l'eau luit

Que coule la pluie
Qu'elle emmène loin cette vie
Qu'elle la terre au fond de la terre
Ou bien la grave sur une pierre

Blottis dans le noir, je me cache de la lumière. Cette lumière qui fais tant souffrir, qui ravive tant la douleur. Je préfère rester dans le noir, là où douleur ne se ressens pas. J'entend un bruit, qu'est-ce-que cela peut-être? C'est un chant, un chant bien mélancolique. D'où vient-il? J'écoute, je suis envoutée par ce chant venant de la lumière. Ce chant m'hypnotise, mes battements de coeur sont au rythme de la mélodie. Tout doucement je suis les paroles de ce chant. Ce chant si beau parlant de la douleur, d'une douleur éprouvée, mais qui est vécue dans la lumière. Tout doucement j'abandonne ma place. Cette place que je m'étais frayée dans le noir. Je laisse cette place vide. J'avance vers la lumière, le chant est toujours là. Plus que quelques mètres, pourtant j'ai l'impression que des kilomètres me séparent de cette lumière éblouissante. Pourquoi la distance se ralonge-t-elle? Je suis prête à abandonner, mais le chant mélodieux continu, c'est comme si il s'adressai à moi. Alors je continue, je m'accroche. La lumière se raproche. Elle m'aveugle. Puis soudain j'arrive devant un escalier, au bout se trouve la lumière. Je prend cet escalier, je monte les marches, une à une. Chacune représentant un souvenir. Les marches s'effacent une fois que je les ai dépassée. Soudain la dernière marche arrive, j'hésite. Puis j'entend ce qui semble être la fin du chant. Je me décide à partir pour une nouvelle vie. Je monte la dernière marche et soudain je suis aveuglée. La lumière n'est autre que le soleil. Mes larmes sechent, un sourire se dessine sur mes lèvres. Vivre ou mourir, la lumière ou les tenèbres.
La musique, l'écriture, l'art, chose dont je ne peux me passer. L'art décris l'âme de son créateur.